samedi 12 juin 2010

EDITH CRESSON, ANCIENNE COMMISSAIRE EUROPEENNE, A L'ORIGINE DES ECOLES DE LA SECONDE CHANCE.

Alors que la Tribune d'Orléans, datée du 5 novembre 2009, dans un article intitulé "Bataille politique autour de l'école de la deuxième chance" évoquait le rôle d'Edith Cresson Commissaire européenne, qui en 1995 avait mis en place les "2EC", il n'en a rien été dans l'article publié par la République du Centre, dans son édition du 9 juin 2010, intitulé "Ecole de la 2ème chance : déjà des locaux !". Voir l'article de la Tribune d'Orléans : http://www.tribune-orleans.fr/Politique/Bataille-politique-autour-de-lecole-de-la-deuxieme-chance.html

Au moment où le député-maire d'Orléans, Serge Grouard et le maire de Saint-Jean de la Ruelle, Christophe Chaillou, présentent chacun un projet de création d'une école de la seconde chance, il ne faut pas oublier que si ces deux hommes politiques peuvent former un tel dessein, c'est parce que, 15 ans plus tôt, la socialiste Edith Cresson en a été à l'origine. 

1. Edith Cresson, Commissaire européenne à la Recherche, aux Sciences et Technologies (1995-1999), à l'origine des écoles de la seconde chance.  

De la carrière poliltique d'Edith Cresson, on retient généralement son court passage à Matignon ou cette affaire du "dentiste de Châtellerault" qui ternit sa carrière comme Commissaire européenne qui avec d'autres affaires a été à l'origine de la chute de la Commission Jacques Santer en mars, le 16 mars 1999. On oublie qu'Edith Cresson est  à l'origine des écoles de la seconde chance.

Edith Cresson, Président de la Fondation des écoles de la seconde chance explique que celles-ci sont conçues pour les jeunes qui sortent du système scolaire sans qualifications, ni diplômes, qui grâce à une pédagogie adaptée et au soutien d'entreprises engagées dans ce combat, peuvent espérer trouver le chemin de l'emploi et de l'insertion professionnelle. A lire son mot d'accueil : http://www.fondatione2c.org/srt/e2c/home



2. Un bilan encourageant.

De plus 1998, date de la première école de la seconde chance à Marseille, le bilan est positif. Celui dressé par le Réseau des Ecoles de la 2 ème chance par la Fondation homonyme en 2009 et 2010, il apparait que 59% des jeunes de 18 à 25 ans (20,3 ans en moyenne) trouvent une sortie positive vers l'emploi et la formation.

http://www.fondatione2c.org/upload/module/attribute/0322_Synthese_des_evolutions_2009_2010_du_Reseau.pdf




3. Le projet qui sera retenu permettra une meilleur couverture géographique des écoles de la seconde chance en France.

L'implantation des écoles de la seconde chance montre qu'elles se situent essentiellement dans l'est de la France, en Ile-de-France et en Auvergne. Aussi, la création d'une future école de la seconde chance à Saint-Jean de la Ruelle ou à Orléans, permettra de combler un vide géographique.

Voir la liste des écoles de la seconde chance ; http://www.fondatione2c.org/srt/e2c/flb/show?location.id:=1380

Et si on avait tous une seconde chance ?

vendredi 4 juin 2010

LES HORAIRES INEXACTS DE LA LIGNE 3.

En ce vendredi, 4 juin, j'attends le bus numéro 3 à la station Gambetta pour me rendre en centre-ville. C'est en effet, à cette station, qui marque le départ de la ligne, qu'il faut prendre ce bus, car du 2 au 4 juin, l'arrêt "Pierre Chevallier" a été déplacé, en raison des travaux engagés aux alentours.

Cet après-midi, l'horaire indiqué sur la panneau mural de l'abribus indique15 h36, comme cela figure, également, sur le site internet du réseau SEMTAO : http://semtao.fr/plan_horaires-vos-horaires.html 

En réalité, le bus ne quittera l'arrêt Gambetta qu'à 15 heures 44. La conductrice m'indique que les horaires qui figurent sont faux et qu'il faudra attendre le lundi 7 juin pour que les nouveaux horaires soient communiqués et actualisés.

Cet évènement qui pourrait paraître anecdoctique intervient lors de la semaine du développement durable qui se déroule du 25 mai au 6 juin 2010, dont il est fait état sur ce même site internet : http://semtao.fr/ 

A mon avis, on est encore d'une politique de développement durable des transports dans l'agglomération orléanaise, car elle commence, au moins, par le respect de l'usager.